18 ème étape – Ruta => Sestri Levante soit 27,4 kilomètres = 35’129 pas (Cumulés = 530,7 kilomètres & 681’155 pas)

J’ai honte…

Je l’avoue ! J’avais expliqué à Manu, qu’après notre semaine test lors de laquelle nous avons eu un dénivelé équivalent à tout Compostelle, le chemin allait être en descente depuis le Col de Larche jusqu’à la mer (Savona) puis à plat au minimum jusqu’à Pise, du fait du bord de mer.

Que n’avais-je contrôlé avant d’affirmer de telles inepties ?!

Si nous avons effectivement eu de la descente jusqu’à Borgo San Dalmazo, j’ai bien dû convenir après Cuneo que de nouvelles montagnes se dressaient devant nous et qu’il nous faudrait bien les franchir…

De même le bord de mer, que j’avais imprudemment annoncé comme paisible, s’avère aussi tourmenté que Silvio Berlusconi depuis sa défaite aux élections !

La preuve par l’image (Images…) :

Ces persiennes et la promesse qui va avec sont dédiées à une superbe brune aux magnifiques yeux verts qui se reconnaîtra…



Départ de Ruta peu après 7 heures, sans petit-déjeuner du fait de l’avarice du propriétaire du restaurant « Aurelia » qui se prétend également hôtelier, prétention totalement vaine… La tonte du pèlerin n’est donc pas qu’une exclusivité compostellane !



A San Margherita Ligure, nous retrouvons la mer (En bas, là-bas, n’est-ce pas Maxime ?)



Dans la longue descente vers Portofino, nous croisons cet émouvant autel à un jeune inconnu dont l’existence s’est accidentellement arrêtée ici ; j’aurais aimé connaître son nom pour m’en souvenir à Rome…



Portofino



De très nombreuses maisons sont décorées de peintures en trompe l’œil, c’est magnifique



Plus tard et plus bas, dans le port de Rapallo



En suivant la route qui avait décidé de remonter très fortement et très longtemps, nous avons pu admirer des maisons superbes, celle-là a remporté nos suffrages



Cette vue de Chiavari donne une idée du dénivelé du jour



Vous aimez les couleurs ?



De « Lavagna » (Cela ne s’invente pas…), j’envoie mes amitiés à l’éponyme ami et cette barque de fleurs à ma belle



En croisant cette enseigne, des souvenirs de service militaire sont remontés à la surface d’un seul coup. C’est en effet ainsi que m’avaient surnommé mes camarades tessinois !



Après 6 heures de marche, nous sommes arrivés à Sestri Levante, fourbus mais heureux tant l’endroit est charmant. La mer y forme une sorte de crique et souligne à merveille le fait que, dès demain, nous changerons de perspective pour aller passer 2 journées à l’intérieur des terres.



Je regrette d’un côté que ce soit si dur pour mon fils mais d’un autre… il prépare de la plus extraordinaire façon sa vie d’adulte, avec des centaines de kilomètres d’efforts, des centaines de milliers de pas de courage et des litres de sueur d’avenir, cela a-t-il un prix ?

A demain…