6 ème étape – Espinasse => Le Lauzet Ubaye soit 24 kilomètres = 30’906 pas (Cumulés = 197,9 kilomètres & 253’897 pas)

L’intitulé même de ces quelques jours contenait une ambiguïté potentiellement douloureuse ! Qualifier cette semaine de « test » a visiblement été compris par ce chemin comme l’obligation de nous faire endurer des dénivelés spectaculaires, peut-être pour éprouver notre motivation…

L’étape de vendredi nous en a donné une démonstration concrète, partis d’Espinasse après un petit-déjeuner très sympathique, nous nous attendions à une vingtaine de kilomètres majoritairement à plat.

Pouvions-nous être plus dans l’erreur ? Difficile…



Les perspectives n’ont cessé tout au long de la journée de gagner en majesté, voici donc l’album photo de nos montagnes russes de l’Ubaye… Empruntées après cette dernière image prise au niveau de la rivière



Nous sommes partis ce matin du village d’Espinasse que l’on aperçoit au fond à droite



Le barrage de Serre-Ponçon (Mis en eau en 1961, grande année…)



Manu devant une des innombrables cascades du jour



L’imagination au service du manque d’espace (Paradoxal lorsque l’on regarde autour de soi…)



La preuve



La même agrémentée…



Les perspectives s’élargissent encore



De plus en plus sauvage



Arrivés à notre étape en début d’après-midi, les incessants dénivelés positifs et négatifs nous avaient causé une telle fatigue qu’il nous a fallu une pizza géante et sa sœur pour nous requinquer…



A peine avalées, nous étions à nouveau débordants d’énergie et prêts à toutes les bêtises pour le démontrer



Mais ce soir (Soit au moment de la rédaction de cette chronique), je pense à quelqu’un qui mène sa dernière bataille dans un hôpital de Genève. Il s’appelle Gilbert Bisetti et a été un de mes premiers clients dans mon ancienne vie d’architecte.

Monsieur Bisetti m’avait confié la rénovation complète de son restaurant « Le Radar », qui est une véritable institution pour les Genevois. Ce faisant, il avait considérablement augmenté la visibilité de mon activité naissante et je lui en suis resté profondément reconnaissant.

Je lui dédie cette paisible image du « lac » du Lauzet



Je suis bien loin de lui physiquement mais mes pensées l’accompagnent, que notre sueur sache écrire en lettres de compassion les messages nécessaires à sa guérison…

A demain