10 ème étape – Pietraporzio => Demonte soit 26,6 kilomètres = 34’154 pas (Cumulés = 296,8 kilomètres & 380’880 pas)

Nous nous immergeons tranquillement dans le Chemin de Rome. Départ vers 9h15 de Pietraporzio, village entourant une retenue d’eau qui ajoute une note bleue appréciée dans un environnement uniformément vert.



Les perspectives sont superbes





Depuis notre départ de la Cathédrale Sainte-Anne d’Apt, je croise sans cesse son nom de toutes les façons mais qu’importe le flacon pourvu qu’on ait la tendresse…La suite du chemin nous en dira sans doute plus.





Et ainsi de suite…

Nous nous sommes offerts une pause afin de visiter le Fort de Vinadio



Pause indispensable car à 11h00 le thermomètre affichait déjà 27° ! Il fit encore mieux dans l’après-midi…



Tout au fond de cette magnifique vallée, Cuneo nous attend.



Le balisage n’ayant aucun rapport avec celui de Compostelle (Ici inexistant), il est bon que de temps à autre, nous soyons réconfortés…



Pause déjeuner dans une « Gelateria » sortie de nulle part (La densité humaine est vraiment faible par ici et en plus les 2 ou 3 malheureux commerces ou cafés croisés étaient fermés !) où 2 panini, une bouteille d’eau minérale d’un litre et 2 glaces délicieuses (Panacota & chocolat) nous furent facturés 11,50 euros ! Si nous le pouvions, nous reviendrions…



Nous quittons lentement nos montagnes, il nous semble cependant toujours impossible de croire qu’à la fin de la semaine, nous serons au bord de la mer ! Il faut dire que ce qui nous entoure ne nous y aide pas.



Nous avons dormi dans la petite ville de Demonte qui abrite plusieurs églises, démonstration sans cesse renouvelée de la pitié italienne. Voici une vue intérieure de la Paroisse San Donato.



Je souhaite conclure par une pensée envers les milliers de personnes qui ont perdu la vie en Indonésie du fait du tremblement de terre. J’avais très récemment évoqué le réveil de la ceinture de feu ("Continuum" du 24 mai dernier) et je trouve inacceptable que cette connaissance scientifique qui progresse ne puisse toujours pas prévenir à temps les populations menacées, souvent d’ailleurs parmi les plus pauvres de la planète.

Ceci explique-t-il cela ?

A demain de Cuneo