4 ème étape – Sisteron => Bayons soit 31 kilomètres = (Cumulés = 147,2 kilomètres & 188'743 pas)

Un vrai chemin, cela se mérite…

Etait-ce pour me punir de ma présomption d’avoir anticipé dans ma chronique de la veille notre marche à venir que ma nuit de mardi à mercredi fut si agitée ? Impossible à dire mais « intéressant » à vivre !

Après avoir préparé nos sacs jusque vers 22h30, nous nous sommes mutuellement souhaités une bonne nuit, Manu et moi, la sienne fut peuplée d’affaires à ranger, la mienne de sueurs froides et d’étourdissements.

A tel point que je me suis permis de réveiller Alice vers 4h30 pour lui demander de faire quelque chose tant je me sentais mal. Un comprimé plus tard, je m’endormais enfin dans ses bras pour une longue nuit de 2 heures…

Superbe petit-déjeuner auquel je n’ai pas accordé toute l’attention qu’il méritait, concentré et inquiet que j’étais sur le retour de mes symptômes nocturnes, qui finalement ne se produisit pas. Au revoirs émus sur le parking de la gare routière.



2 heures plus tard, nous arrivions enfin où nous nous étions arrêtés en juillet, soit Sisteron, ne restait plus qu’à marcher ! Manu pouvait dire adieu à la citadelle



Les kilomètres commençaient à s’ajouter les uns aux autres, nous permettant des visions curieuses. Si les voies du Seigneur sont impénétrables, il semble que ce soit également le cas de la cave à Fernand !



Ce genre « d’aventure » est souvent l’occasion de rencontrer le meilleur des gens. Exemple avec le gîte de Baudinard de Bayons avec lequel j’étais en contact depuis un mois mais qui n’ouvrait finalement qu’en mai. Son propriétaire avait noté que nous devions passer aujourd’hui et a fait la route pour s’assurer que nous avions trouvé un hébergement, prêt à intervenir le cas échéant, bravo…



Nos 6 heures de marche ont été majoritairement rythmées par le torrent « le Sasse », agréable compagnie.



Mais, il me faut bien avouer que nous en avons bavé aujourd’hui ! Car, reprendre avec plus de 30 kilomètres presque tous en montée et sans rien manger entre le petit-déjeuner à 7h00 et le repas à 19h00 (La campagne étant absolument vide de toute possibilité de se sustenter…), rajoutez à cela le mal de dos et des pieds plus que sensibles et vous aurez une idée assez pertinente de notre mercredi.

Il serait cependant injuste de ne pas entrouvrir la fenêtre sur cette région superbe, en voilà donc quelques instantanés :









Avant de basculer sur demain qui représentera moins de kilomètres mais plus de dénivelé, j’aimerais féliciter Manu qui malgré des douleurs presque partout a non seulement refusé de faire du stop mais a même résisté à une charmante automobiliste qui s’est arrêtée d’elle-même et a fortement insisté pour nous emmener.

Rome augure bien avec un tel compagnon

A demain !