29 ème étape – Montefiascone => Sutri soit 35,8 kilomètres = 45’967 pas (Cumulés = 929,5 kilomètres & 1'193’291 pas)

La journée des bonnes âmes !

Le temps n’a pas varié des cases a) gris b) humide, pourtant quelle belle étape…

Départ avant 7h00, selon notre habitude, avec l’ambition de dormir à Capranica en passant par Viterbo. Voilà quel était notre programme précis, dans la réalité nous fermerons nos yeux à Sutri ; nous avons donc parcouru beaucoup plus de kilomètres que prévu, avec pourtant moins de fatigue, miracle ?

Nos anges gardiens du jour se nomment Louisa et Gianfranco, la première que l’on voit en photo ci-après avec Manu a fait plus que nous aider à trouver notre chemin à Viterbo pendant que le second nous faisait visiter les ruines étrusques de Sutri.



Louisa Belardelli est en charge de la culture à la ville d’Acquapendente, à ce titre elle a consacré 15 années d’efforts continus au développement de la « Via Francigena » dont nous nous inspirons largement pour notre pèlerinage.

Ce dimanche matin, elle a montré que son implication est totale lorsqu’il s’agit d’aider des pèlerins, merci encore à elle.

En pénétrant dans Viterbo, bien protégée derrière ses murailles, nous avons immédiatement pensé à Avignon, le lien n’était pas fait par hasard puisque Viterbo est également la « Cité des Papes ».

J’y consacrerai un paragraphe plus long prochainement…



A « Le Farine », nous avons quitté la route principale pour des routes plus calmes avec des perspectives très originales



Après une douzaine de kilomètres d’agréable tranquillité, nous avons malheureusement été obligés de revenir sur le goudron encombré où nous aurons passé 99% de notre pèlerinage…



C’est à Capranica que nous avons rencontré le Docteur Gianfranco Perugini qui s’est révélé être un pèlerin de Compostelle (Millésime 2004, comme Michael et votre serviteur). Que font des pèlerins lorsqu’ils se croisent ?

Ils s’aident !

Plus précisément, Gianfranco nous a aidé. Voyant qu’il n’y avait pas d’hébergement à Capranica, il nous a proposé de nous emmener au village suivant : Sutri. A peine arrivés, nous avons, à son initiative, visité des ruines étrusques avant de partager un excellent repas.

On voit ici Manu dans un amphithéâtre creusé à même le rocher :



La providence avait une fois de plus rempli son rôle majeur puisque nous sommes arrivés dans le superbe village de Sutri, situé sur une colline, qui est entièrement fleuri pour sa procession annuelle !





Je conclus sur la police locale qui est équipée de dentelles et de sourires désarmants… On aurait presque envie de devenir délinquants…



En humant l’air, il y flotte comme une odeur de ville éternelle tant nous nous en approchons.

Quand allons-nous réaliser que nous sommes si près du but ?

Peut-être seulement sur la Place Saint-Pierre !

Ce n’est pas encore d’actualité, à demain…