Rome 2006

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samedi 27 mai 2006

Retour au 22 avril

7 ème étape – Le Lauzet Ubaye => Barcelonnette soit 21,7 kilomètres = 27’848 pas (Cumulés = 219,6 kilomètres & 281’745 pas)

Première journée frappée au coin de l’émotion sans que je puisse expliquer pourquoi, c’était comme ça !

Nous sommes partis relativement tard du Lauzet puisqu’il était près de 9 heures. Faute à la journée précédente qui avait été vraiment exigeante sur le plan physique, conséquences ? J’ai dormi 10 heures d’affilée de 21h30 à 7h30, j’ai été cependant largement battu par Manu qui a fermé les yeux à 17h30 pour ne les rouvrir, à mon initiative, que 14 heures plus tard…

Ceci donnant une idée de son engagement et de sa volonté durant nos longues heures de marche.

Revenons à notre étape et au superbe environnement qui l’a caractérisé :



Dès les premières minutes, mon esprit a été comme aspiré par un « ailleurs » particulièrement sensible dans lequel ma mère est toujours présente. La vision de Manu avançant avec courage et détermination ne faisant que rajouter à ce sentiment.



Les vallées succédaient les unes aux autres…





Participant à cette impression, une église apparut sur un piton rocheux



Un panneau indiquait « Eglise Saint-Jacques 13 ème siècle », je ne sais s’il s’agissait de celle entraperçue dans cette brume de chaleur peu avant mais cette référence au début de ma quête pédestre m’a fait plaisir.

Je me suis retourné et elle était à nouveau là…



L’eau était partout



Y compris sous la forme de fontaines enchâssées dans les murets de pierre qui bordent la route sur laquelle les voitures et camions dévalent à toute allure. J’y ai vu la preuve que ce chemin avait été fait par et pour l’homme… qui marche ! Le « Jacquet » que je suis, aspirant « Romieux » s’en est réjoui.



Toujours de l’eau…



Peu avant d’arriver à Barcelonnette, une vision curieuse permettait d’imaginer d’autres perspectives



Découverte d’une ville très sympathique dans laquelle le Carnaval débute aujourd’hui !





La rue principale et la place centrale portent le même nom, que rajouter ?



Peut-être évoquer la fantastique surprise préparée par Alice et Michael qui ont décidé de nous rejoindre samedi soir à Barcelonnette. J’ai donc retrouvé ma femme avec un jour d’avance et nous gravirons, Michael, Manu et votre serviteur ce dimanche le Col de Larche !



J’espère qu’il aura fait le bon choix car autant le dénivelé (Environ 1'000 mètres) que la distance (Dans les 35 kilomètres) promettent d’être intéressants…

Réponse demain ! Bon dimanche à tous

Retour au 21 avril

6 ème étape – Espinasse => Le Lauzet Ubaye soit 24 kilomètres = 30’906 pas (Cumulés = 197,9 kilomètres & 253’897 pas)

L’intitulé même de ces quelques jours contenait une ambiguïté potentiellement douloureuse ! Qualifier cette semaine de « test » a visiblement été compris par ce chemin comme l’obligation de nous faire endurer des dénivelés spectaculaires, peut-être pour éprouver notre motivation…

L’étape de vendredi nous en a donné une démonstration concrète, partis d’Espinasse après un petit-déjeuner très sympathique, nous nous attendions à une vingtaine de kilomètres majoritairement à plat.

Pouvions-nous être plus dans l’erreur ? Difficile…



Les perspectives n’ont cessé tout au long de la journée de gagner en majesté, voici donc l’album photo de nos montagnes russes de l’Ubaye… Empruntées après cette dernière image prise au niveau de la rivière



Nous sommes partis ce matin du village d’Espinasse que l’on aperçoit au fond à droite



Le barrage de Serre-Ponçon (Mis en eau en 1961, grande année…)



Manu devant une des innombrables cascades du jour



L’imagination au service du manque d’espace (Paradoxal lorsque l’on regarde autour de soi…)



La preuve



La même agrémentée…



Les perspectives s’élargissent encore



De plus en plus sauvage



Arrivés à notre étape en début d’après-midi, les incessants dénivelés positifs et négatifs nous avaient causé une telle fatigue qu’il nous a fallu une pizza géante et sa sœur pour nous requinquer…



A peine avalées, nous étions à nouveau débordants d’énergie et prêts à toutes les bêtises pour le démontrer



Mais ce soir (Soit au moment de la rédaction de cette chronique), je pense à quelqu’un qui mène sa dernière bataille dans un hôpital de Genève. Il s’appelle Gilbert Bisetti et a été un de mes premiers clients dans mon ancienne vie d’architecte.

Monsieur Bisetti m’avait confié la rénovation complète de son restaurant « Le Radar », qui est une véritable institution pour les Genevois. Ce faisant, il avait considérablement augmenté la visibilité de mon activité naissante et je lui en suis resté profondément reconnaissant.

Je lui dédie cette paisible image du « lac » du Lauzet



Je suis bien loin de lui physiquement mais mes pensées l’accompagnent, que notre sueur sache écrire en lettres de compassion les messages nécessaires à sa guérison…

A demain